Plume développe l’inclusion par l’apprentissage de l’Écriture auprès des enfants

Nicolas Gueugnier, directeur des Opérations de Plume, nous explique l’histoire peu commune de Plume et l’engagement sociétal au cœur du projet.

Comment et pourquoi Plume a-t-il été lancé ?

Aude Blanckaert-Guéneau, la fondatrice de Plume, était alors professeure de lettres au collège. Elle a développé Plume pour elle et pour ses élèves, afin de surmonter la difficulté à lancer la production d’écrit dans sa classe. Elle cherchait un usage motivant et stimulant pour les élèves, lui permettant de son côté de suivre les écrits plus facilement et d’identifier ceux et celles qui avaient le besoin de plus d’attention.

Guidée par la passion de ce métier d’enseignante qui la poussait à trouver le meilleur outil, elle a commencé par un simple PowerPoint qu’elle envoyait à ses élèves avec un début d’histoire pour qu’ils écrivent la suite. C’est la première activité qui s’est retrouvée sur Plume.

Aude s’est associée à un premier développeur qui a développé la première version en 2018 — il est aujourd’hui directeur produit. Forts de premiers succès, ils ont ensuite constaté, au moment du premier confinement, une très forte accélération de l’usage de l’application. Cette période a été marquée par l’arrivée d’un directeur technique et d’un directeur pédagogique, et de financements qui ont permis de développer le produit et faire progresser ses fonctionnalités et son interface. Mais le projet de partager cet outil avec tous les élèves et enseignants était né bien avant ce premier confinement.

Quelle a été la réaction de l’Éducation Nationale, à commencer par l’entourage professionnel immédiat d’Aude Blanckaert-Guéneau ?

Nous avons constaté un très bon accueil de l’Éducation Nationale, et c’est logique, car le produit répond à des besoins clairs du point de vue des enseignants, et il n’existait pas d’équivalent. Tous les enseignants ont du mal à lancer les élèves à l’écrit. Depuis 2021, nous avons remporté un appel d’offres national pour équiper 51 000 classes d’ici à 2023. 

De plus, nous avons reçu le Label Edu-Up qui nous positionne parmi les ressources numériques de l’Éducation Nationale, gage de la qualité pédagogique du produit. Les bénéfices du numérique sur la production d’écrit sont évidents pour identifier rapidement les difficultés et se focaliser sur les élèves qui en ont le plus besoin.

Et puis, après le confinement, l’acceptation de l’outil numérique va désormais de soi.

Pourquoi avez-vous décidé de participer aux Trophées RSE AXA ?

L’entreprise est client AXA, notre chargé d’affaires a fait remonter notre dossier parce que des clients, utilisateurs de Plume, lui en avaient parlé.

Nous avons décidé de participer, car les ambitions en matière RSE qui font partie de notre mission, comme engager tous les enfants autour de cette mission d’écriture, nous rapprochent de l’attention portée à la RSE au sein des Mutuelles AXA.

Quels sont aujourd’hui vos objectifs ?

Avancer sur la qualification des écrits des enfants, pour être en mesure de dire « Avec Plume, voilà ce qu’on arrive à faire, voilà l’impact de l’utilisation de Plume », travailler sur l’usage, avoir un maximum d’enfants qui utilisent l’application pour nourrir le machine learning et qualifier l’outil.

Commercialement, poursuivre l’activité en France, continuer à devenir une référence dans la production d’écrit en classe, et développer la version américaine, en anglais. Le produit est équivalent, les fonctionnalités restent assez proches, car les besoins des enseignants sont proches : trouver des contextes motivants pour aider les élèves, disposer d’un outil numérique pour suivre leur progression. Nous avons adapté le contenu, les types d’activités. Une première version gratuite a été lancée cet été, nous allons nous nourrir des feedbacks et faire progresser le produit pour aboutir à une version payante à la rentrée 2023/2024.